Deuxième post sur le
ciné. Ça y est c’est parti. J’avais envie de vous parler d’un ressenti. Pour
moi le cinéma a toujours rimé, ou du moins souvent, avec féminité et
sensualité. Probablement une projection de mes fantasmes de jeune hétéro. Non,
je ne vais pas vous parler pas de films porno ou de Fifty Shades !!!!
Comment ne pas tomber
amoureux d’une actrice magnifiée par la caméra du réalisateur qui la filme ?
Je crois que c’est encore plus vrai pour les réalisateurs réellement amoureux
de leur actrice. Je vous préviens ce post risque de
faire un peu liste de films ou scènes, mais tant pis. Je vous parle de certains détails. Parfois la sensualité tient
à un petit geste, un mouvement, un sourire. Ces différents moments
sont autant de moments de grâce, oserais-je dire, en tout cas de moments
magiques qui me font ressortir de la salle avec la patate.
Commençons par François
Truffaut. Homme à femmes et à actrices s’il en est. Il en a fait tourner des
actrices et pas les plus moches, avouons-le !!! Comment ne pas succomber lors de
la magnifique scène où la sublime Jeanne Moreau chante le Tourbillon de la vie dans le non moins magnifique Jules et Jim.
Comment ne pas adhérer aux
mots de Bertrand (et probablement de Truffaut lui-même), le personnage
principal de L’Homme qui aimait les
femmes :
« Les
jambes de femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens,
lui donnant son équilibre et son harmonie. »
D’autres réalisateurs aussi aimaient les jambes des femmes.
Le magnifique début de Pas de printemps
pour Marnie par le grand Alfred Hitchcock dans lequel on suit,
pendant quelques minutes, les jambes de
la divine Tippi Hendren, sa démarche, ses arrêts, ses changements de directions. Même genre de scène au début d’Anthony Zimmer de Jérôme Salle avec cette fois les jambes de
Sophie Marceau (hommage ??!!).
Anthony Zimmer
On peut également citer la relation entre
Jean-Luc Godard et Anna Karina et la pelleté de chefs-d’œuvre que cela a
engendré : une femme est une femme,
Pierrot le fou, À bout de souffle (sans Anna mais avec la belle Jean Seberg tout de même).
Une femme est une femme
À bout de souffle
Je parlais tout à l’heure d’un simple geste. Parfois ça suffit à enflammer mon petit cœur. Pas besoin d’un téton apparent pour émouvoir le mâle. Un peu de retenu c’est souvent mieux. Certains films jouent uniquement sur la préparation de ces petits moments suspendus. Pour moi Lost in translation en est l’exemple type. Une ambiance cotonneuse, une succession de petites saynètes montrant bien le décalage, aussi bien, horaire que de civilisation, et puis perdu au milieu de cette ville grouillante, deux êtres qui n’auraient pas du se rencontrer. Ce film n’est qu’un bel écrin ouaté uniquement là pour sublimer ces petits moments où « il aurait fallu, [qu’] il fallait » comme le dit si bien Vincent Delerm dans sa chanson Kensington square.
Lost in translation
500 jours ensemble
Dans un genre un peu plus
bavard, Before sunrise avec Ethan
Hawke et Julie Delpy, et sa scène de regards intimidés chez un disquaire me
plait énormément. Dans ces deux derniers films, l’alchimie entre les deux
acteurs nous rend les personnages encore plus attachants, plus vrais.
Before sunrise
Parfois une scène de chanson ou de danse peut me faire chavirer. La
fameuse scène du gant dans Gilda
interprétée par la canonnissime Rita Hayworth est un modèle d'érotisme. C’est plus suggestif mais
ça fait son petit effet.
Gilda
Pareil, dans Annie Hall de Woody Allen,
film dont j’ai déjà parlé dans mon précédent post sur le cinéma. Je trouve la scène où Diane Keaton passe une audition dans un bar vraiment très belle. Elle n’a pas
forcément une grande voix mais sa fragilité dans l’interprétation m’émeut. Ça
et la maladresse qui se dégage de la fameuse scène de la deuxième rencontre entre Diane Keaton et Woody Allen et la gêne qu'elle dissimule à grande peine avec des onomatopées (La di da).
Annie Hall
Bon je vais arrêter là sous peine de devenir un vrai
catalogue de scènes de films et d’actrices. Ces quelques exemples sont
totalement subjectifs. Je pourrais en citer des milliers d’autres, à croire
qu’il n’y a au cinéma que des femmes. Peut-être que cette surabondance de
femmes est due à une surreprésentation des hommes parmi les réalisateurs.
Probablement. N’est-ce pas aussi le cas dans la littérature ? Et dans la
peinture ? Et oui, depuis toujours les femmes fascinent les hommes, alors
il semble logique que la majorité des œuvres les ait pour sujet.
* Titre d'une chanson de Claude Nougaro
* Titre d'une chanson de Claude Nougaro
Oh bah non, je ne l'avais pas lu cet article ! Et bien je ne regrette pas d'avoir appris que tu l'avais écrit ! :) J'ai bcp apprécié découvrir de nouveaux films aux potentielles chouettes scènes ! Merci Colin!
RépondreSupprimerMerci Deedoux !!!! J'espère bien donner de nouvelles idées de films à voir et à revoir. ; - )
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